Le potentiel de travail SEO ? Il est encore hors norme

On est bon, tout le monde a terminé ses congés ? Parfait, parce qu’il y a encore un travail important, phénoménal, monstrueux. Le référencement est devenu d’un classicisme absolu : tout le monde y pense. Dans la réalité, il reste encore un nombre incalculable de mises en place à effectuer. Au mois de juin, j’ai participé à la mêlée numérique avec la CCI de mon département, le lieu par excellence pour rencontrer de gros Geeks à lunettes aimant le numérique, le web et les poneys. J’ai comme tout SEO qui se respecte décidé d’étudier l’ensemble des sites des participants. Résultats.

Je vous livre en exclusivité le résultat d’années intenses de recherche sur une analyse de quelques minutes sur 163 sites participants à ce grand événement. L’objectif est de voir, parmi un échantillon relatif et impliqué sur la question du numérique, si du travail référencement reste à faire. La réponse est oui et largement oui. Si j’avais à signifier ce oui à l’oral, j’aurais eu besoin d’un mégaphone. Le nombre de lettres du mot « oui » est largement insuffisant pour exprimer la réalité du constat.

Les vacances se terminant pour tout le monde, il est temps de se remettre au boulot et d’envoyer les préconisations… et de vérifier les mises en place ? Ouais, les mises en place. Au lieu de faire des comités à 14 personnes pour prendre une décision et validé une préconisation, à moment donné, il va falloir se mettre au travail. Mais c’est un autre sujet.

Pour cette étude de classe internationale, j’ai décidé de vérifier les données suivantes :

  • Les paramètres techniques du <title> sur la page d’accueil
  • Les paramètres techniques de la Meta Description sur la page d’accueil
  • L’existence d’un <h1> sur la page d’accueil
  • L’existence d’un <h2> sur la page d’accueil
  • Le Trust Flow des domaines
  • Le Citation Flow des domaines
  • Le nombre de positions Google des domaines

Attention les copains, j’attire votre attention sur le fait qu’à aucun moment je n’explicite que la modification d’un élément indépendant suffit pour qualifier un site de correctement optimisé. Et le premier qui me le signifie d’une quelconque manière aura l’obligation d’inviter mon équipe et moi-même à une soirée torride.

Le title des pages d’accueil

Aussi dingue que cela puisse paraître, 37% des titles sont trop courts. 25% des titles sont quant à eux trop longs. Et comme je sais que vous êtes de grands mathématiciens, vous aurez calculé que 38% des titles correspondent aux bonnes pratiques.

Statistiques Title

Je n’exagère presque pas : lorsque j’ai vu ce chiffre, j’ai failli m’étouffer. je rappelle quand même qu’on est en train de regarder des sites Internet dans le domaine du numérique, et non de blogspot de nos grands-mères. Nous avons encore un large travail à mener, et j’en suis forcément absolument ravi.

La Meta Description des pages d’accueil

Coté Meta Description, 24% sont trop courtes et 23% sont trop longues. Sans déconner, les chiffres sont mieux que les title. Bien entendu que non, une autre donnée rentre en compte. 31% des pages d’accueil n’ont pas de Meta Description.

Statistiques Meta Description

Grands mathématiciens que vous êtes toujours, vous avez là aussi calculé qu’à peine 22% des pages d’accueil respectent un nombre de caractères correct. (Là aussi, je prends simplement un éléments significatif d’une logique SEO, même sans impact. Donc, le premier qui m’explicite que la Meta Desc n’a pas d’impact doit nous inviter à une soirée grandiose où sirop de prune coulera à volonté.)

Les balises Hn

Les chiffres sont ici dans la même longueur d’onde :

  • 49% n’ont pas de h1. LOL ? (oui, j’utilise « lol ». Parait-il que c’est démodé, donc c’est le moment de l’utiliser)
  • 37% n’ont de pas h2.
Statistiques h1 e h2

J’ai eu une discussion avec mes collègues comparses et on est sur le même sentiment : L’optimisation a aujourd’hui moins d’impact. Google, plus précis algorithmiquement, a des capacités de compréhension assez forte d’un site dans une optimisation fondamentalement parfaite. Mais il y a des limites inversées à ne pas franchir. La base reste la base est a toujours été le socle de la réussite.

Facteurs de popularité

A l’inverse des facteurs d’optimisation on-site, nos domaines ont des indicateurs de popularité généralement honnêtes. Voici la médiane pour nos domaines :

  • 33 domaines référents selon Majestic et 302 de moyenne. Ce qui nous permet aussi de constater un écart très lourd entre les gros domaines et le reste du monde.
Statistiques domaines référents
  • 26 de Trust Flow et 29 de Citation Flow. Des domaines avec une bonne qualité de netlink et une quasi-inexistante de disparité entre quantité et qualité de liens

L’analyse différentielle entre mauvaise optimisation et bons facteurs de popularité est difficile à faire. A ce stade, j’émets l’hypothèse que les entreprises présentes sur ce salon disposent de produits ou services innovant propices à des liens naturels.

Le positionnement sur Google

C’est là où les résultats du terrain débarquent. Le reste, c’est du flan, du vent (un ouragan, satan et ma maman). La médiane est de… 12 mots-clés positionnées. 12. 1+2 = 12. La moyenne est quant à elle de 2485, ce qui démontre encore l’écart Terre-Pluton entre les mastodontes et les autres.

Évidemment, et comme je l’ai signifié, il manque de nombreux facteurs mais j’assume ; et ces simples statistiques nous montrent clairement que le travail a réaliser est encore hors norme.

Avant qu’on me pose la question, exposer des données comparatives entre les points techniques définis ici et le positionnement n’est pas viable. En plus de la complexité du moteur Google, le nombre de données doit être bien plus large et serait aussi par conséquent difficilement gérable. Par contre, il y a un point clair et net que je peux vous donner et qui confirme ce qu’on sait : Le relationnel entre backlinks et nombre de positions est clairement et totalement exponentiel.

Bonne reprise à tout les aoûtiens et retenez bien que l’an prochain, vu le travail à réaliser, inutile de programmer des vacances sous le soleil à dos de poneys.

Crédit photo : Alan Rampton

4s Commentaires à “Le potentiel de travail SEO ? Il est encore hors norme”

  1. Ledzep@seorennes

    Bonsoir,

    effectivement l’article ne rentre pas dans le détail mais cela n’est pas nécessaire, l’idée est bien là. Cet assemblage de statistiques montrent bien que le SEO est mis en application après coup, si on a le temps, même pour des gens présupposés sensibles à la thématique.

    Je suis chez l’annonceur aujourd’hui, mais ce genre d’article ne peut que me conforter dans l’idée de me lancer « un jour » en tant qu’indépendant, il y aura toujours du boulot #leseonestpasmort
    Régis

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  2. Alexandre Santoni

    @Ledzep : Yes, l’idée est d’exposer une constat général. J’ai bien envie d’aller nettement plus loin, mais pour une étude de l’impact à ce moment là. 🙂

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  3. StratEdg

    Effectivement, il y a encore beaucoup de boulot et bcp de potentiel.
    C’est bon pour nous ça 🙂
    A plus 😉

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  4. Laplume

    Du travail en SEO, ça ne s’arrêtera peut-être jamais. Des vérifications, des rectifications et surtout surtout de la veille. J’ajoute à cette liste l’enrichissement en contenu du site. Les articles, les vidéos, les animations… sont les plats de résistances en SEO. Sans compter qu’il faut passer par la planification, la mise en place de stratégie, les rapports… Ce qui est bien dans tout ça, c’est qu’en SEO, il n’y aura jamais un jour sans! Ok au boulot les SEOistes, on a du peint sur la planche!!!

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